En 1998, le projet de l’oléoduc Tchad-Cameroun a été lancé, avec la construction d’une base à Belel. Toutefois, ce projet a été suspendu pour une année avant de reprendre en 2000. Cette période a marqué un boom économique pour la commune de Belel, qui a vu l’afflux de nombreux travailleurs et demandeurs d’emploi.

En 2001, les points critiques de l’axe Babongo-Belel-Mbaiboum ont été bitumés par SATOM, ce qui a permis d’améliorer les conditions de circulation dans la commune. Toutefois, en 2002, le projet COTCO a pris fin, ce qui a conduit à l’abandon de la cité de Belel. Cette dernière a ensuite été rétrocédée à l’État pour abriter l’école des Sciences Vétérinaires de l’Université de Ngaoundéré.

La commune de Belel dispose de plusieurs ressources naturelles, notamment des forêts, des cours d’eau, des terres arables, etc. Elle abrite également une importante population de peuls, qui pratiquent l’élevage comme activité principale. Sur le plan éducatif, la commune compte plusieurs établissements scolaires, dont des écoles primaires, un collège et un lycée.

Sur le plan sanitaire, la commune de Belel dispose d’un centre de santé intégré et de plusieurs postes de santé qui assurent la prise en charge des populations. En matière d’infrastructures, la commune dispose de plusieurs routes, dont l’axe Babongo-Belel-Mbaiboum, qui est bitumé, ainsi que des ponts qui facilitent la circulation des personnes et des biens.

Enfin, sur le plan touristique, la commune de Belel dispose de plusieurs attraits, notamment les forêts, les cours d’eau, ainsi que le lac Tison, le lac Wakwa et le lac Piou. Les touristes peuvent également visiter les villages environnants pour découvrir les cultures locales, les pratiques traditionnelles et les modes de vie des populations.